tard la nuit... [Shujii]

Il était bien trois heure du mat'. Et Selena était encore debout. Cet idiot de réveil avait failli sonner, et alarmer tout la maison. Elle lui avait donné un gros coup de poing, avant qu'il ne réveille tout le quartier. Elle s'était hissé hors de son lit, et s'était glissé hors de la maison. Elle retourna dans au bahut, en plein milieu de la nuit. Heureusement ici, les écoles restaient ouvertes le soir, pas comme en France... Elle marchait dans les couloirs, se faisant discrète, et en faisant attention à ne pas se faire prendre par un professeur, ou le concierge. Chaque fois qu'elle entendait un bruit suspect, elle se mettait en rabe contre le mur. De façon à bien se caler, et passer inaperçu, ou peut être pour l'homme invisible. Je devrais plutôt dire la femme, mais bon...
Elle ne s'était pas réveillé pour rien. A peine que les vacances étaient terminé, qu'un élève mal intentionné lui avait pris sa plus belle paire de chaussure, et l'avait cacher dans le cagibi de l'horrible professeur de physique.
Pourquoi fallait-il qu'elle s'attire toujours des ennuies ? Elle n'avait rien fait. Elle ne faisait jamais rien. Même si parfois, elle les cherchait ces ennuis... Mais là, avec cette histoire de chaussure, elle n'y était pour rien. C'était cet imbécile d'élève qui avait voulue lui faire une mauvaise blague... Elle ne le connaissait pas, mais lui la connaissait. Il fallait dire qu' à peine elle était arrivée ici, elle s'était faite une sale réputation: elle se faisait passer pour une fille rebelle et insolente. Les professeur n'avait par contre rien à reprocher sur son travail scolaire. Un quinze à peu près partout...
Là, il ne fallait pas qu'elle tombe sur son professeur de maths. Sinon, ça irait mal... La dernière fois, elle l'avait collé pour l'avoir mal répondu. Selena lui avait juste dit qu'elle avait oublié son livre (un peu hargneusement...), et elle lui avait donné deux heures de colle. C'était un record. A peine arrivé, et elle recevait déjà une colle. Bah, elle avait déjà fait pire que cela....
Elle arriva devant la réserve du professeur Rogue. Elle l'ouvrit tout doucement, pour ne pas attirer l'attention sur elle. Mais la porte émit un petit grincement. Aïe, ça commençait déjà mal. Elle espérait que personne ne l'avait entendu. Elle pesta tout bas un juron.

- Foutu porte ! Quel baka ce professeur ! Il n'a même pas penser à la huiler...
grommela t-elle.

Elle entra à l'intérieur. Il faisait chaud comme dans un four là-dedans, et il y reignait une forte odeur de moisissure. Elle chercha ses chaussures. Elle les retrouva derrière une étagère en bois, craquante de vieux grimoires et de potion et toute sorte de babioles inutiles, selon elle. Elle les retira. Une espèce fumée de poussière s'échappa. Elle toussa. Elle fourra ses chaussures dans son sac à dos, qu'elle avait emporté avec elle, et se dépêcha de sortir du cagibi.
Dans sa hâte, elle avait mal refermé la porte.... Elle avait déjà tourné l'angle dans un couloir, et s'enfonça dans un autre plus sombre.
La jeune fille portait encore son uniforme. Tout à l'heure, quand elle avait voulue se changer, une folle furieuse dans son dortoir, s'était excité, comme si elle avait eu une soudaine envie de câlins...Cela avait frustré Selena, qui s'était couché sans même enlever ses vêtements, faignant de dormir pour ne pas attirer l'attention sur elle. En attendant que le dernier veuille bien éteindre la lumière, elle avait mis au point son « plan » pour récupérer ses chaussures. Mais en y pensant, elle avait oublié de fermer les premiers boutons de sa chemise. Cela faisait comme un grand décolleté plongeant.
Même à présent, elle avait oublié de fermer ces boutons... Si un professeur la voyait, elle passerait un sale quart d'heure...
Alors qu'elle marchait dans le couloir vide, elle entendit comme des pas qui se rapprochait. Elle tourna dans un autre couloir, et se plaqua contre un mur. Son coeur battant à cent à l'heure, elle écoutait le bruit des pas qui se rapprochait de plus en plus. Elle croisa ses doigts en pensant :
* Que ça ne soit pas un professeur ! Que ça ne soit pas un professeur ! Que ça ne soit pas un professeur ! Que ça ne soit pas...*

Trois heures de mat' et Shuji ne dormait pas. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que le jeune Homme ne cesser de dormir en cour au lieu de resté éveillé a comprendre ce que rabâcher les professeurs. N'oublions pas que les cours et Shuji sa fait deux... Il aurait tellement voulus que le lycée soit détruit pendant les vacances (le rêve de chaque étudiant Mais bon ...) Sans oublier que cette année était une année assez spécial. En effet, de nouveaux élèves ou plutôt de nouveaux ennemis avaient envahis leur établissement. Et comme tous le monde le sais, La rivalité entre les étudiants ne se fait pas vraiment en douceur.

Shuji était dans le lycée, en train de trainer au milieu de la nuit perdu dans ses pensées. Il adorait le lycée surtout en l'absence de prof et de cours. Bien sur être ici a une heure aussi tardive n'était pas une très bonne idée car les élèves n'ont pas accès a l'établissement en dehors des heures de cours sauf cas particuliers pour les quelques internes. Heureusement que le jeune homme connaissait parfaitement le concierge mais bon les professeur qui restaient de tant a autres dans le lycée n'aurait pas la même gentillesse envers lui.

Il tourna a l'angle d'un mur pour s'engager dans le couloir des salles des arts, il sortit son portable qui s'était mis a vibrer dans la poche de sa veste. il lu rapidement son sms tout en continuant de marcher. Tout un coup il entendit la respiration haletante d'un personne qui devait se trouver non loin de lui. Le jeune Hideaki regarda le couloir mais ne vit personne il continua d'avancer en direction de la respiration et il vit soudain une jeune étudiant accolait au mur et qui paraissait angoisser. Shuji lui fit un sourire. Il savait pourquoi elle avait peur, car si s'était un prof qui était venu au lieu de lui, la jeune femme aurait eu certainement quelques petits ennuis.

Komban Wa !

S'exclama Shuji qui regardait l'élève. Que faisait-elle dans le lycée a une heure pareil ? Bon on pourrait également en dire au tant pour lui ...

Ne t'inquiète pas, je n'ai pas encore vue de prof ni de concierge a l'horizon !

Dit doucement le jeune homme en la fixant du regard. Il l'avait déjà vue l'étudiante en question dans les couloirs du lycée mais il ne lui avait jamais adressé la parole.

Selena avait entendu des pas se rapprocher. Son coeur se mit à battre très fort. Elle serra ses doigts très fort, comme si le fait de faire ce geste,fera disparaître la personne qui arrivait... Elle tourna la tête en direction du bruit de ces pas. Elle vit que c'était Shuji. Elle en fut soulagée. Son coeur repris un rythme normal. Il lui disait: "Komban wa !". Elle sourit, et s'avança vers lui. Jusqu'a ce qu'elle fut suffisemment proche de lui.

- Komban wa ! Shuji-kun !
lui dit-elle.

Sa manière dont elle prononçait son nom était particulière. Elle l'avait presque chantonner à tue-tête. Elle lui tapa dans le dos, comme s'ils étaient de vieux copains. Alors qu'en fait, elle le connaissait à peine. Elle l'avait juste croisé deux ou trois fois, dans les couloirs. Et c'est tout. Ils n'avaient pas échangés la moindre parole. Elle n'avait jamais trouvé le cran, de lui parler. Elle ne savait pas pourquoi, mais ce soir, elle y arrivait ^^. Peut être qu'il suffisait qu'ils "enfreignent" un peu le règlement pour pouvoir se parler. Si elle l'avait su, elle l'aurait fait depuis longtemps. Attendez.... Mais à quoi elle pensait là ? Nimporte quoi ! Elle n'était tout de même pas heureuse, juste pour avoir parlé un garçon ?? Sa solitude était telle, que le premier venue qui lui parlait, lui faisait plaisir --'. Il était vrai qu'elle se sentait un peu seule dans ce lycée. C'était peut être pour ça qu'elle n'aimait pas cet établissement. Et qu'elle devenait insolente avec les professeurs... Il lui semblait que les japonais n'aimaient pas les français. D'autant plus, les turques... Enfin, c'était ce qu'elle pensait. Depuis son arrivéee, elle n'avait rencontré que Rei, une adorable fille avec qui, elles s'étaient tissé des liens.
Bref... Shuji lui disait qu'il n'avait pas vue de professeurs ou de concierges.

- Tant mieux ! Encore un mot, et chez moi, c'est la crise !
dit-elle, avec soulagement.

D'ailleurs, elle se demandait ce qu'il faisait debout, à cette heure-ci. Avait-il oublié quelque chose ? Et si elle le lui demandait ? Non ! Après tout, ça ne la regardait pas... La jeune fille n'aimait pas se méler des affaires d'autrui...

- Alors, on a des problèmes d'insomnies ?
demanda t-elle avec un sourire en coin.

Bon, il était vrai qu'elle n'aimait pas se méler de ce qui ne la regardait pas. Mais là... C'était trop tentant... D'autant plus que là, elle avait "affaire" à un élève des plus populaires de ce bahut...