Elle voulait les étoiles [ Libre ]

Pendant deux heures, Mei s'était réfugiée au fond d'un placard, comme une bête blessée, et ni les ordres de ces parents, ni celles que lui avait suggérer sa gouvernante ne l'avaient fait sortir de son refuge.

Finalement, mettant tout le monde à la porte, la gouvernante avait pris la situation en main. Armée de patience et d'une part de tarte aux pommes qui embaumait, Akiko, la gouvernante et cuisinière, s'était assise devant le refuge de l'embusquée et avait attendu avec ténacité d'un chasseur à l'affût.

Bientôt, un léger glissement et un soupir de convoitise récompensèrent sa persévérance. Une tête brune qui avait toujours connu le peigne surgit entre la porte et le mûr. Une main propre et magnifiquement mince s'était tendue vers l'assiette tentatrice. Sans un mot, l'adolescente avait pris la tarte et l'avait dévoré, accroupie aux pieds de sa protectrice. Celle-ci caressait d'une main rassurante les cheveux doux et soyeux, et murmurait des phrases réconfortantes.

Mei déposa l'assiette vide sur le plancher, et leva des yeux craintifs. Elle fut tant de compassion dans la figure ridée qu'elle se jeta avec un cri de désespoir dans les bras tendus, et pour la première fois depuis la mort de son grand-père, Mei éclata en sanglots.

La mère de Mei retrouva après sa longue journée de travail, son enfant endormie dans les bras d'Akiko. Ses joues sales traversées par des sillons de larmes, sa main agrippée convulsivement aux tissu du haut de la gouvernante, Mei était encore secoué à l'idée de changer encore une fois de vie. A chaques changements, elle était comme prise de panique devant encore se retrouvait seule. Mieux prouver sa valeur qui en vos plus que de l'or.

- Ne t'en fais Mei. Tout se passera bien, même si personne ne t'accompagnes, tout ce passera bien. Tu te feras de nouveau amis et propablement des ennemis aussi. Mais reste toujours toi même, les gens t'aprécieront comme tu es.

Akiko avait prononcer ces mots d'une façon des plus tendre que sa en rendait la mère de mei complètement jalouse. Cette derière était cacher dans un croisement des couloirs de la demeure et d'un point serrer, grimaçant et serrant les dents, elle écoutait la personne qui avait l'amour de sa propre fille.

L'amitié qui unissait la fillette farouche et la femme courbée par l'âge avait adouci la période difficile de l'adaptation à l'existence rangée de la demeure. Toute la communauté s'était mise à la charge d'accepter la nouvelle princesse qui allait monter très haut dans une ligner royale. Mei, une jeune fille banale, où presque, ayant une mère à la tête du plus grand centre commercial et Héritière d'une grande famille Royale, un père directeur du monde de la finance et chef de la famille Tanaka. Mei était fille unique, elle était la seule héritière de tout cela.

Mei avait tant à aprendre. Mais elle s'était révoltée contre l'idée d'abandonner ces études. Elle choisit alors un nouveau lycée savant pertinament, qu'une guerre règnaient entre deux écoles qui étaient assembler dans le même bâtiment. Si l'éducation de Mei avait présenté des problèmes, instruction apporta des surprises. L'adolescente lisait courament et écrivait avec la maitrise d'un Clerc.

Dôtés d'une élégance encore jamais vue et d'une grace encore plus surnaturel, Mei, vêtu de son uniforme de Fuusha Gakuen, c'était mise en route vers l'éablissement qui abritait les deux lycées ennemis. A l'abris sous un parapluis au tissu transparant plus préférable en plastique, elle marchait avec hésitation dans les rues déviant quelques fois des flaques d'eau que la fine pluie du moment venait de créer. Sur son épaule, un sac en bandeaulière y était accrocher. L'une de ces mains qui était libre, tenait légèrement la lanière du sac afin que celui-ci n'atérisse pas au sol humidifiait et tenait également un étui dans lequel y était ranger son violon. La prunelle de ces yeux.

Une fois arrivait à bon port, Mei se stoppa dans un grand portail levant son regards vers lui aperçevant au loin l'établissement au elle allait avoir cour. Plusieurs étudiants et étudiantes passaient à ces côtés parfois la bousculant sans mêmes sans excuser. Mais la majorités qui la bousculait étaient tous de l'établissement de Fujito. Mei afficha une petite mine. Mais lorsqu'elle fit un pas devant elle pour pouvoir se rendre dans le hall, la jeune princesse se fit de nouveau bousculer par une personne. Sur le coup de la surprise, elle tituba légèrement s'agripant à son parapluie mais lachant son sac qui s'écrasa au sol et fit progetter toutes ces livres scolaire à l'extérieur. Un peu plus loin, Mei tomba directement sur les fesses se retrapant sur les mains. Un simple " Aie " Faible et aigue sortit de sa bouche. A la suite, elle se redressa et s'affolla vers son sa pour y ranger ces livres avant que ceux-ci ne soient abimer. Les yeux de la jeune fille étaient légèrement humidifier mais grâce à la pluie, il était difficile de s'en rendre compte. Elle ramassa alors au sol ces affaires ainsi que l'étuit dont son violon qui c'était salie avec la boue. D'une main, elle l'essuya tout en tentant d'esquiver l'arrivée de d'autre élèves qui ceux-ci ne préttaient même pas attention à sa présence.

Mei resta alors là. Accroupis devant ces affaires, son parapluie restant derrière elle allongeait au sol. A la suite d'un long silence, elle rattrapa son parapluie d'une main, son sac à bandoulière qu'elle replaça sur son épaule puis se releva après avoir ramassait au sol son étui à violon puis se remise en marche vers le bâtiment. Elle ne prêta pas attention à ces mains qui étaient écorcher par sa chut. Même si elle grimaçait à la douleur que ces blessure pouvait lui créer, Mei devait persévérer à le pas baisser les bras en cas de soucis.

« Passe d’abord par l’infirmerie, ça te fera une excuse pour arriver en retard. »

(aaahh tu m'a doublé^^ bon je m'incruste tant pis et ça convient pas ben c'est pareil, non bien sur je rigole, Mei, et Nana bien sur, si vous préferez n'etre que toutes les deux je me retirerais XD)

Et voilà, une nouvelle journée commençait. Nouvelle ? Oui enfin façon de parler, car à vrai dire il lui semblait que dans les grandes lignes, toutes ses journées se ressemblaient. C’était..désespérant. Il se levait, il allait en cours, ça durait toute la journée, il rentrait chez lui puis repartait ensuite le soir venu pour son boulot, rentrait tard dans la nuit, se couchait et de nouveau le cycle recommençait. Sans cesse. Il s’ennuyait. Poussant un soupir, il se leva tant bien que mal, ne demandant qu’à dormir un peu plus, rattraper ses heures de sommeil qui lui manquaient. Assis sur le bord de son lit il jeta un coup d’œil à son réveil. Il était dans les temps. Un fait qui apparemment se renouvelait souvent ses derniers temps. Surprenant n’est ce pas. Jin serait tu sur la bonne voie pour devenir l’élève parfait ? Ouai, il ne fallait pas s’emballer non plus. LA route était encore longue et rien n’était moins sur qu’il atteigne la fin un jour. Chassant ses pensées, il se leva et se rendit dans la salle de bain qui jouxtait la pièce dont il venait de sortir. Une dizaine de minutes plus tard, fin prêt, ou plus ou moins, vêtu de l’uniforme du lycée, il se dirigea dans la cuisine. Mais il eut beau fouiller dans les placards, il n’y avait rien pour remplir son estomac criant famine. Dans le frigo ? Depuis quand datait ces..ces quoi exactement ?! Décidemment il ne pouvait pas manger ça. Ah merde. Tant pis, regardant la montre qui se trouvait à son poignet, il referma la porte du frigo. Il n’avait plus le temps. Par ailleurs comment cela se faisait ? Il s’était levé à l’heure pourtant. Comment arrivait il à partir en retard ? Un nouveau soupir passa ses lèvres.

Refermant la porte de son hangar, mains dans les poches, la capuche sur la tête, il partit en direction de Fujito gakuen. Décidé à marcher plutôt que de prendre ce maudit bus, cela malgré la pluie, il avançait, laissant ses pensées ensommeillées dériver où bon leurs semblait. Lorsque l’une d’elles le tira de sa torpeur. S’immobilisant, il prit conscience d’une chose. Il avait oublié son sac ! Il était trop tard maintenant pour faire demi tour. Il avait déjà parcourut plus de la moitié du chemin, s’il retournait chez lui pour prendre ses affaires il aurait bien plus de retard que le professeur ne pourrait accepter. Mais s’il se ramenait comme ça en cours… D’une façon ou d’une autre, cela sentait les emmerdes à plein nez. Il ne put s’empêcher de lâcher un chapelet de jurons, son sang bouillonnant contre lui même. Se remettant en route, avec plus de mauvaise volonté qu’on ne pouvait faire, l’établissement ne tarda pas à montrer le bout de son nez. Non mais quel idiot. Toujours rageant et pestant contre sa propre personne sans prendre garde à ce qui l’entourait, il n’eut le temps d’éviter un élève qui malencontreusement le bouscula, non loin de la grille d’entrée. Les nerfs à vif par sa bêtise, et comme il fallait bien passer la faute sur quelqu’un, même si celui ci n’avait rien à voir, il empoigna le pauvre élève de première année, le foudroyant du regard, et ne se priva pas pour l’engueler comme il savait si bien le faire. Tandis que l’élève abasourdis, ne comprenant pas vraiment le pourquoi de cette réaction disproportionnée, restait silencieux, se laissant balloter comme une poupée de chiffon. Finalement le jeune homme le repoussa brutalement et passa son chemin passablement calmé. Peut importe cela l’avait calmé. Inspirant, il enleva la capuche qui lui recouvrait la tête et atteins le portail. D’un coup d’œil il repéra Izumi et se dirigea vers lui, le saluant. Izumi Sano l’un des membres des Play boy. Qu’est ce qu’il faisait là ? Une voix qu’il connaissait attira son attention.

« Passe d’abord par l’infirmerie, ça te fera une excuse pour arriver en retard. »
Nana ?! Pourquoi s’en étonnait il ? C’était bien elle ça. La seule fille, mis à part Tsurara, qui s’est faite accepter comme l’une des leur par les cinq garçons les plus connus et craint de tout le lycée, surement à cause de son caractère à moins que se ne soit pour une autre raison. Mais qu’importe. Un léger sourire en coin vient orner ses lèvres tandis qu’il faisait glisser son regard noir sur la personne aux côtés de la jeune femme. Mignonne et élégante, l’uniforme qu’elle portait ne put que capter son attention. Fuusha Gakuen. Elle portait l’uniforme de ce lycée de bourges. Si la miss Horikita détestait les élèves de cet établissement, il en valait de même pour lui. Eux ou ce qu’ils représentaient c’était pareil au même. Cela valait pour les garçons, mais aussi pour les filles, qu’il n’appréciait guère, même s’il restait plutôt neutre vis à vis d’elles, la plupart du temps. Tsss. A y réfléchir, voilà quelque chose qui pourrait peut être faire passer ne serait ce qu’un instant, cet ennuie qui le suivait partout comme son ombre. Laissant son ami derrière lui, il s’avança vers les deux jeunes filles et arrivant par derrière Nana, il lui sauta dessus, passant un bras autour de ses épaules, un sourire accroché aux lèvres

« N’est ce pas bien de corrompre ainsi les nouvelles arrivantes ! »

Ton sarcastique de circonstance, il resserra son bras autour du cou de la jeune femme, puis fit face à la brunette au parapluie, toujours accroché à la rebelle. Un peu plus et il se laisserait attendrir par elle. Elle semblait quelque peu perdu, une petite mine sur son beau visage, cependant il semblerait qu’au fond de son regard brillait comme une petite étincelle de volonté. Cela allait peut être, être intéressant qui sait…

« Fuusha Gakuen hein ? Bienvenue en Enfer princesse! Quelle joie de te rencontrer…moi c’est Jin »

Politesse ? Oui et non à vous de voir. Erreur de sa part. Ce n’était ni une joie, ni une princesse. Il eut un sourire, un tout petit sourire indéfinissable, qu’il s’empressa de masquer, le regard toujours fixé sur l’ennemie. Car pour la plupart des gens au sein de cette école, oui, elle en était bien une, qu’importe qu’elle n’ai rien fait, la rancœur entre les deux écoles était bien trop forte depuis toute ces années pour faire du cas par cas. Certes cela pouvait paraître injuste. Et alors ?!

[EDIT Nana : je me permets de m'incruster sur ton post !
Si ton arrivée ne dérange pas Mei, on établira alors un ordre de passage =D.
Sinon, tant pis x)) !]

[ Sincèrement sa me dérange pas *o*. Je peux faire la connaissance de deux Fujito Gakuen en un rp ! Génial. J'vais devenir fan attention xD. Donc après Moi c'est à Nana. ]

Suite à sa chut, Mei avait ramasser toutes ces affaires. Mais une fois finis, elle tourna son regards vers la personne qui l'avait bousculer. Elle se redressa comme il faut pour faire face à une fille de son âge qui semblait être une élève de Fujito Gakuen. Bien quelle avait mal à ces mains écorchées, elle esquissa un petit sourire suite à la phrase de son interlocutrice. Mais dans sa phrase, elle ressentit un peu de haine se retourner pas spécialement Mei mais plus spécialement contre son statue de Fuusha. Mei secoua légèrement la tête à un petit moment de silence et reprit aussitôt son sourire nié.

" Non, non. Sa ira. Sa ne fait pas si mal que sa hihi ♥. "

Trop souriante, trop gentille et trop généreuse. C'était les trois défaults que les amis de Mei lui reprochaient. Elle se faisais facilement manipuler. Bien qu'elle sois digne d'une Fuusha, elle se trouve vraiment loin face au véritable caractère qu'exige sa classe Elle est loin d'être une manipulatrice se vantant de sa beauté et encore loin d'une égoiste s'amusant à blessait les plus faible que soie. Mei était digne d'une princesse grâce à sa gentillesse et son élégance. Mais quelques fois, rien quand regardant autour d'elle et voyant les Fuusha passaient, Mei ne peu s'empêchait d'être écœurer face à leurs actes. Quelques uns s'amusaient à se servir des Fukito comme porteur de baguage. D'autres s'en servaient comme passe temps histoire de les martirisés. Mei était maintenant dégouter de porter l'uniforme d'une classe qu'elle ne pouvait pas voir leurs actes. Mais malgré tout, elle ne pouvait pas changer. Elle est une Fuusha, et sera considérer comme tel même sans son uniforme.

Elle retourna alors son regards vers celle qui l'avait bousculer puis difficilement, elle tenta de ressourir de nouveau. Même si elle ne voulait plus vraiment être une Fuusha, elle en était bien une. Et pour faire honeur à son rang, si il le fallait, elle n'hésitera pas à subir les onséquences que les autres membres de sa classe on bien pu faire aux Fujito.

Quelques secondes passèrent dans un silence plutôt morbide. Mais un jeune homme arrivant la fit sortir de ces pénible penssées. Mei scruta le jeune homme du regards écoutant sans dire un mot le paroles de celui-ci.

« N’est ce pas bien de corrompre ainsi les nouvelles arrivantes ! »

Mei ne pue s'empêchée de pencher sa tête sur le côté à sa phrase. Il était bien vrai qu'elle soit nouvelle et 'était bien pour sa qu'elle n'allait pas juger les gens de l'établissement par leurs uniformes. En effet, le jeune homme aussi faisait parti de la classe de Fujito Gakuen.

« Fuusha Gakuen hein ? Bienvenue en Enfer princesse! Quelle joie de te rencontrer…moi c’est Jin »

Sur ces paroles, Mei manqua d'exploser de rire mais se retenue. Comment sa quel joie ? Elle venait d'être bousculer, remarquer qu'elle faisait partie d'une classe hypocrite et qu'elle allait tôt où tard subir la sentance d'une classe dont elle n'a eût l'occasion de contre que deux membre. Mais c'est loin d'être encore l'enfer. Les deux fujito qu'elle a rencontrée sont loin de ce à quoi elle s'imaginer. Genre, des gens qui passent leurs temps à ce battres, cacher au sol, sortir leurs battes de base ball de nul part et de cogner n'importe qui où n'importe quoi. Mei a une très grande imagination. Mais bon, elle sait tout de même différencier entre ce qui est faux et vrai. Puis de sa voix enjouer elle s'exclama oubliant presque ces écorchures aux mains qu'elle cacha grâce à son parapluie qu'elle tiens fermement et à son étui à violon.

" Et oui une Fuusha qui n'aime pas son uniforme. Son rang plutôt dois-je dire. Et je peux pas vraiment dire que se soit une véritable joie pour vous de discutez avec une fille de mon rang Hihi ♥. "

Après sa phrase, Mei soupira se sentant bête via ces paroles puis reprise.

" Enchantée Jin. Je vais donc me présenter. Je me nomme Mei. Mei Okazaki. "

A la suite, elle posa son étuit au sol, passa sa main au niveau de sa nuque et remarqua que la chaine qu'on lui avait offerte n'y était plus . Mei ferma alors son parapluie, le rangea dans son sac à bandoulière et chercha du regard où elle avait bien pue le faire tomber.

" Arf... Où je l'ai fait tomber cette fois-ci cette chaine ? "

La jeune princesse fouilla un peu partout laissant de côté Jin et son amie. Sa chaine était son plus grand trésor bien avant son violon. Sa gouvernante le lui avait offert comme cadeau d'anniverssaire malgré le peu d'argent qu'elle avait pue avoir comme paye. Après quelques minutes de recherche, Mei finissa par le retrouvé dans la pelouse. Elle le ramassa alors d'une main délicatement puis revennue faire face à l'étuit à violon et atrapit la poignée de celui-ci pour le porter de nouveau. Tenant de son autre main sa chaine qui c'était cassée, elle s'exclama en souriant bêtement :

" Gomen. J'ai la facheuse habitude de tout perdre autour de moi >..< "
* Surtout de m'attirais des ennuis... *

[ Désolé je n'ai pas eû le temps de corriger >< ]

[Arigatô Mei pour avoir anticipé sur l’ordre de passage =D !
à Mei ; Nana ; Jin.
Après, ce n’est pas grave si tu n’as pas eu le temps de corriger. Tu pourras bien éditer le message de toute manière.]

Nana ne fut pas surprise que Jin s’incruste. Néanmoins, elle ne s’attendait pas çà ce qu’il l’accroche au cou avec son bras. Il ne lui faisait aucun mal, c’était sûrement pour l’embêter. En même temps, cela envoyait plusieurs questions à Nana. Il devait s’être passé quelque chose pour que cet énergumène semble de bonne humeur. Peu importait, la jeune Horikita tentait tant bien que mal de s’enlever de la prise de Jin, mais en vain.

Mei a écrit:: " Non, non. Ça ira. Ça ne fait pas si mal que sa hihi ♥. "

La première chose que Nana Horikita allait détester chez cette fille, c’était son sourire niais. Enfin, non. C’était d’abord le fait qu’elle fasse partie de Fuusha Gakuen, bien que ce ne soit pas de sa faute. Le sourire niais serait donc la deuxième chose à ne pas apprécier.

* * Pardon ? Non, mais c’est une blague ?! * *

La lycéenne de Fujito n’en revenait pas. Enfin, elle ne parvenait jamais à comprendre pourquoi les gens disaient que tout allait bien alors qu’ils souffrent. Certes, la douleur ici devait être physique. Il suffisait de voir les mains écorchées de la jeune fille pour le savoir. Mais cela menait Nana à penser aux douleurs morales … et c’était inévitable.
Elle se rappelait en l’espace d’un court silence, les moments où elle se sentait seule et en manque d’affection, ces instants où elle prétendait ne pas avoir mal quand elle se confiait à Tsurara.

Jin a écrit:: « N’est ce pas bien de corrompre ainsi les nouvelles arrivantes ! »

* * Jin ? Jin ==’ * *

L’intéressée se surprenait à être surprise. Ce n’était tout de même pas étonnant d’entendre la voix de cet énergumène sur un ton sarcastique en plus. Au moins, c’était bien Jin Fumiko qui parlait et agissait. Bon sang, mais pourquoi est-ce qu’il avait accroché Nana au cou ? La demoiselle le trouvait bien adorable de temps à autre … mais aussi étrange … parfois idiot.

« Je ne la corromps pas, ‘spèce de baka ! »

Là, Nana pouvait être sûre qu’il serrerait encore plus son accroche, ou alors il la lâcherait nonchalamment … En fait, Jin était quasi imprévisible et c’était ce qui énervait la rebelle … mais aussi ce qu’elle trouvait charmant chez lui.

Presque soudainement, la lycéenne de Fujito s’étonna à ressentir une pincée de jalousie quand Jin prêta attention à la nouvelle. S’attirer l’attention d’un mec n’était pas le genre de Nana. Cependant, elle n’appréciait pas vraiment le regard puis le sourire bref de son ami. Il avait l’air de préparer un mauvais coup … Roh, en même temps, c’était Jin, hein ? Alors on pouvait s’attendre à tout. Il pourrait très bien faire de la nouvelle un nom en plus sur son tableau de chasse … ou une ennemie de plus … Et le sentiment de jalousie grandit lentement quand le jeune homme adressa la parole à la petite bourgeoise.
Enfin, il fallait bien rester sur terre, non ? Nana reprit ses esprits et se mit à penser que Jin se moquait quelque peu de la nouvelle élève. La joie du PlayBoy semblait trop peu crédible aux oreilles de notre rebelle préférée, la Horikita. Evidemment ! L’ironie et lui, ça avait faisait toujours un.

* * Mei Okazaki, hein ? * *

Ce nom lui disait bien quelque chose, Nana était convaincue d’avoir déjà entendu quelqu'un prononcé ce nom au complet. On lui avait bien parlé d’Okazaki Mei, mais où ? Elle n’arrivait pas à s’en souvenir. Cela l’énervait, mais pas autant que lorsque la nouvelle ne lui demanda même pas son nom. Pendant que Okazaki-chan cherchait quelque chose autour d’elle, Nana parvint à sortir de la prise de l’énergumène [tiens ! et prends ça ! ha, ha, ha x) !]. Néanmoins, il n’avait pas l’air de vouloir s’éloigner, la jeune femme non plus. Cette dernière voulait encore moins déguerpir quand la lycéenne de Fuusha annonça – ou presque – qu’elle cherchait une chaîne. Nana se demanda alors si ce n’était pas quelqu'un qui le lui avait volé tout en la bousculant. Non, les Horikita ne s’accusent jamais ==’.

« C’est foutu pour ta chaîne. Quelqu'un te l’a sûrement volée. »

La jeune rebelle avait toujours le don de s’adresser avec délicatesse aux élèves de Fuusha Gakuen ! Tout était dans l’ironie et l’accentuation de certains mots.

(désolé du retard..)

Tout ce qui pouvait le sortir un peu de l’ennui de la routine écolière, il prenait. De l’ennui ? Alors même qu’il venait de pénétrer dans les lieux en cette heure matinale. Eh bien oui, que voulez vous, il n’y pouvait rien. Enfin…il n’y pouvait rien, c’était vite dit. Il était clair qu’il n’appréciait que peu le lycée, et rien que d’y penser, cela le laissait dans un état de léthargie ennuyeuse, et il avait alors beaucoup de mal à rester en place, ceci étant fait pour palier à ce sentiment qui le prenait et cela pendant une grande partie de la journée, sauf exception. Car c’était exagéré que de penser cela. Non c’est vrai, il devait avouer qu’il n’était pas submergé par l’ennuie tout le temps, mais c’était disons une habitude qu’il avait prise pendant ses dernières années, lorsqu’il ne foutait rien en cours, et dont il lui était difficile de se défaire lorsqu’il était en cours. Alors bon, Nana en présence d’une Fuusha, pouvait devenir intéressant, ne sait on jamais, c’est du moins ce qu’il s’était dit, il savait bien qu’elle les haïssait, garçons comme filles. Un peu comme la plupart d’entre eux, ici au lycée Fujito, à vrai dire. Et ici, personne ne trouvait cette guerre stupide.
Une guerre dont on ne savait d’ailleurs pas très bien pourquoi elle avait commencé au tout début, ni si elle aurait un jour une fin. Chacun cultivait sa haine, et prenait le ou la première venue pour se soulager de quelconques poids, ou venger les dires des Fuushas, ou quelques rancœurs personnelles, ce qui à vrai dire ne faisait qu’empirer la situation et l’image qu’on avait des Fujitos ou plutôt comme on les appelait si bien, des Bakas. Un terme péjoratif, peu apprécié par ici. Mais ça tout le monde s’en fichait. Et personne ne se demandait si les élèves de Fuusha Gakuen étaient tous pareil, on les mettait tous dans le même sac, comme eux mettaient les élèves de Fujito dans un même sac, et l’opinion ne prenait pas au cas par cas. Encore une fois c’était idiot, et encore une fois peu de monde faisait la part des choses. Et il devait avouer, lui le premier. Il avait peut être l’air de bonne humeur, mais ce n’était pas vraiment le cas. Une chose l’en empêchait, voir plusieurs, mais l’oublie de son sac était surement en cet instant disons nous bien, ce qui le tracassait le plus. Il savait très bien, les histoires que cela allait faire et comment cela allait se finir. Mais c’était maintenant un peu tard pour y faire grand-chose, alors inutile d’y penser. Par ailleurs, la voix de Nana attira son attention

[Nana] « Je ne la corromps pas, ‘spèce de baka ! »

Un sourire s’étira sur ses lèvres. Il ne s’était pas attendu à moins venant d’elle. Contrairement aux pensées de la jeune fille, il ne resserra pas son étreinte, ni ne la lâcha, il laissa juste son bras nonchalamment posé sur ses épaules, enfin nonchalamment était un bien grand mot, puisqu’il la tenait tout de même, pour ne pas qu’elle puisse sortir de sa prise. Nana. Il aimait bien l’emmerder, la surprendre. En fait il l’aimait bien tout court, comme les quatre autres Play-boys, après totu elle faisait un peu partie de leur groupe. Vraiment ? Ce qu’il pensait et ce qu’il ressentait était à vrai dire bien trop embrouillée dans son esprit, pour qu’il puisse en tirer une seule conclusion. Qu’en penser ? Le mieux était surement de ne pas y penser. Une solution de facilité, pas toujours la bonne certes, mais en tout cas, c’était celle qu’il avait choisit pour le moment. Désespérant. Il eut une pensée pour son amie Tsu’ et répondit

« Vraiment ?!... »

Tandis que Nana essayait tant bien que mal de se libérer de son étreinte, sortant de ses pensées, il se rendit compte de la stupidité de ce qu’il venait de dire à la nouvelle élève, même avec le ton railleur qu’il avait employé. Il y avait de quoi ce foutre largement de sa gueule, elle ne le fit pas. Soit elle était trop idiote, soit, soit..soit quoi ?N’importe qui aurait profité de cette occasion. Qu’importe. Il serra les mâchoires l’espace de quelques secondes, mais son malaise passa assez vite. Il n’était pas vraiment du genre à s’en faire pour ce genre de chose. Il n’y avait d’ailleurs pas de quoi.

Ce à quoi s’imaginait la jeune fille par rapport aux élèves de Fujito, n’était à vrai dire pas bien loin de ce à quoi ressemblait Jin il y a, à peine un an. Pas vraiment glorieux. Et si elle s’imaginait que Nana et lui, étaient loin d’être les pires ici, elle se trompait. LA voix enjouée de l’inconnu attira de nouveau son attention

[Mei] " Et oui une Fuusha qui n'aime pas son uniforme. Son rang plutôt dois-je dire. Et je ne peux pas vraiment dire que se soit une véritable joie pour vous de discutez avec une fille de mon rang »

Non mais c’était quoi son problème à cette fille ?! Elle n’aimait pas son rang ? K’so. De son rang ? Ca voulait dire quoi ça ? Qu’elle avait un autre rang que le leur ? Un léger agacement s’empara de lui. Un petit soupir passa les lèvres de la lycéenne, et elle enchaina.

[Mei] " Enchantée Jin. Je vais donc me présenter. Je me nomme Mei. Mei Okazaki. "

Mei. Jolie comme prénom, ça lui allait bien. Contrairement à sa compagne ce nom ne lui disait rien du tout. Enchantée ? Vraiment ? Après tout, oui, elle avait l’air de l’être, même si ça lui paraissait plutôt étrange. Mais cette fille ne semblait pas vraiment être une pimbêche prétentieuse, même si elle avait quelques airs de petite bourgeoise. Mais une impression, reste une impression, et entre lui et son sens pour traduire les sentiments des autres, se n’était pas tout à fait ça. Bref. Posant son regard de nouveau sur la petite brunette, il la regarda faire son manège, semblant chercher quelque chose. Intrigué il haussa très légèrement un sourcil, et distrait, la jeune Horikita en profita pour s’extraire de son bras

[Mei] " Arf... Où je l'ai fait tomber cette fois-ci cette chaine ? "

Il la regarda s’éloigner, tourner autour d’eux, fouillant du regard à la recherche de cette fameuse chaine pour finalement ramasser quelque chose dans l’herbe non loin de l’endroit où ils se trouvaient.

[Mei] " Gomen. J'ai la fâcheuse habitude de tout perdre autour de moi "

« … »

Pourquoi souriait-elle béatement ainsi ?! Rien de plus horripilant. Surtout qu’elle n’avait aucune raison apparente pour le faire. Et qu’est ce qu’on s’en foutait qu’elle avait l’habitude de tout perdre. Finalement, plutôt décevant, plutôt décevante pour une fille qui venait de Fuusha. Pourtant, il ne bougea pas, restant aux côtés de la basketteuse. De même pour sa camarade de classe qui semblait ne pas vouloir s’éloigner non plus, surement pas pour les même raisons. Par ailleurs il se demandait bien pourquoi il restait là. Ca peut paraître idiot comme ça, et pourtant. Cette fille, il oublierait surement son nom dans la matinée, alors…. Tournant la tête vers Nana, il l’entendit siffler

[Nana] « C’est foutu pour ta chaîne. Quelqu'un te l’a sûrement volée. »

Surement volée, hein…tu parles. Elle venait juste de la retrouver, baka. Il se retient de dire quelque chose, mais ne put s’empêcher de laisser un sourire amusé flotter sur ses lèvres.

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